Depuis que j’ai surpris mon patron avec un Pikmin mort entre ses doigts, un Pikmin qu’il a utilisé comme jouet sexuel, je lui dis ce que j’avais sur le cœur. Comment cela était dégoûtant, inhumain, et que j’allais quitter mon emploi s’il recommence. Vince, bien sûr, m’avait rétorqué qu’il pouvait faire ce qu’il voulait car il est le patron de La Gueule de Saturne et que les Pikmin ne sont pas des créatures sentientes. Par conséquent, mes « menaces » n’avaient pas d’effets sur lui. Malgré tout, il m’avait promis de ne plus jamais « violer » de Pikmin. Je l’ai cru. Pourquoi me mentirait-il? Comme je me trompais.
Aujourd’hui, alors que j’allais rentrer chez moi après ma journée de travail, j’entends des gémissements venant de la chambre froide. Vincent m’a toujours interdit d’y aller. Comme la porte n’est pas verrouillée, j’entre dans la chambre froide. Je couvre ma bouche avec mes mains en voyant mon patron. Le chef cuisinier à ses pantalons baisser. Un Pikmin est enfoncé dans son trou de derrière, tel un bouchon sexuel. Un autre Pikmin est frotté rapidement sur sa bite. Vince gémit et il pleure de plaisir. Il ne m’a pas remarqué. Alors qu’il éjacule, je ne me retiens pas. Je crie, je l’engueule d’insultes. Je lui dis que je suis tanné de sa merde et, avant qu’il puisse me répliquer quoi que se soit, je jette le tablier de mon uniforme de travail au sol et je sors de la chambre froide.
Je quitte La Gueule de Saturne sans regarder derrière moi. Je retourne à mon appartement. Je ne mets plus les pieds au bistro, malgré Vincent qui m’appelle tous les jours, me suppliant de retourner travailler pour lui. Il me dit que les Pikmin sont tristes depuis que je suis parti, qu’ils ont besoin de moi. J’ai un pincement au cœur en pensant à eux, mais il est hors de question que je retourne à La Gueule de Saturne!